Nouvelle-Zélande – 2007 Novembre 07

Reege descendait les escaliers a toute vitesse, il était presser de retrouver tout le monde. Macy et Maxence l’attendait déjà dans la salle de bal quand ils furent rejoins par Saturn ainsi que Miya. Rems, Chang, Romain et Pandora arrivèrent quelques peu en retard.

– Je t’avais dit de te préparer en avance, rouspéta Pandora.
– Je le sais bien, répliqua Chang, mais ce n’est pas ma faute si j’ai eu du mal à attraper Moka!!!
– Moka? Qui c’est Moka? demanda Rems.
– Moka c’est le nom que Chang a donner au bébé Husky qu’on va offrir a Nana, répondit Pandora.
– Mais tu sais que Nana peu lui donner le nom qu’elle veut?
– Oui je sais Rems, mais c’était en attendant.
– Tu est bien silencieux Romain, j’espère que tu n’a pas oublier la collier du chien? questionna Pandora.
– Non non aucune inquiétude, je suis allez le chercher la veille.

Une fois arrivé chez Reege, ils se demandaient si Nana était arriver mais par chance elle avait plus de retard qu’eux.

– Pour une fois que Nana est en retard, s’inquiéta Reege, (c’est bien la première fois, tout a l’air différent aujourd’hui).
– Je suis sur qu’elle a une bonne raison, répondit Saturn calmement, il ne se passe jamais rien sans qu’il y ai une explication.
– Je pense qu’elle ne va pas tarder, après tout elle n’habite pas si loin que sa, n’est-ce pas Reege ?
– Oui tu a raison Maxence.
– Je crois même qu’elle viens juste d’arriver mais on dirait qu’elle n’est pas seule.
– Qu’est-ce qui te fait dire sa Romain?
– Intuition masculine? sourit Miya.

Nana venait tout juste de débarquer accompagnée de Rosat. Tout le monde se demandais qui était la personne qui se trouvais a ses cotés.

– Nana tu en a mis du temps!
– Je suis désolée, j’ai mis plus de temps que prévue mais c’est parce que j’ai emmené Rosat avec moi. Je vous présente Rosat, elle vit chez nous et c’est ma plus fidèle servante. Au faite sa ne te dérange pas Reege?
– Bien sur que non, je connais Rosat aussi bien que toi, tu est la bienvenue j’espère que tu t’amusera.
– Merci monsieur.
– Haaa Rosat, si tu m’appelle Nana tu dois aussi l’appeler Reege et tu dois appeler tout le monde présent ici par leurs prénom.
– Bonjour Rosat, interpella Mu
– Madame!!!
– Tu est plus que charmante aujourd’hui, sourit-elle, tu te joins a eux?
– Oui madame, Nana m’a gentiment inviter.
– Elle est adorable cette petite. Je ne te retiens pas plus longtemps. Cette fête est pour vous.
– Pour nous?
– Nana ne sait pas qu’en faite cette fête est pour vous aussi Rosat. Je savais que de toute manière elle vous inviterais.
– C’est vraiment gentil à vous et à monsieur Neminghway.
– Allez va, profite en c’est aussi ton jour.

A peine avait-elle fini de discuter avec Mu qu’elle se vit envahir par Pandora et les autres. Reege et Nana sortirent vers le jardin afin de discuter plus au calme.

– Ils sont vraiment géniaux.
– J’ai peur que Rosat se sente dépassée…
– Ne t’inquiète pas c’est leurs manière à eux de faire connaissance. Et puis Rosat se fera de nouveau amis.
– J’ai un cadeau pour toi de la part de mon oncle, sourit-elle. J’ai choisi le modèle et mon oncle a choisi la suite alors je sais pas ce que sa va donner.
– Tout ce qui viens de votre part n’est jamais décevant. Je l’ouvrirais après.
– J’en ai aussi un pour Ashton.
– Pour Ashton?
– Oui mon oncle m’a dit qu’il avais lui aussi droit à un petit cadeau, et il m’a demander de lui remettre. Il est ici ?
– Je crois qu’il fait une sieste près du lac, on va voir?
– Oui

Ils se levèrent puis commencèrent a se dirigé vers le lac lorsque Mu interpella Reege, il fît alors signe à Nana de continuer jusqu’à ce qu’il est terminé.

– (Il nous rejoindra),pensait-elle.

Elle aperçue le lac puis vît Ashton tranquillement au bord de l’eau en train de dormir. En s’approchant doucement elle lui glissa un mot doux a l’oreille :

– Hello Ashton, how are you, make a good night?

Montrant son affection et l’appréciation des caresses de Nana il se leva doucement et se frotta à elle pour ensuite se mettre sur ses deux pattes arrière et la prendre des ses pattes.

– Oui oui moi aussi je suis contente de te voir. J’ai un cadeau pour toi de la part de mon oncle. Je l’ouvre et je te le donne ok?

Elle sorti soigneusement le petit paquet de son sac et dénoua délicatement le noeud de celui -ci. Un bracelet fait de pierre de même composition que le pendentif de Rosat et accompagné d’un petit pendentif en or blanc y pendait. Il représentais un petit losange en 3D.

– Je pense qu’il va te faire un peu mal au début mais après je suis sur qu’il t’iras très bien.

Il fallait effectivement qu’elle force le passage du bracelet afin qu’Ashton puisse le mettre. De toute manière il n’y avais qu’un façon de mettre ce genre de bracelet.

– Tu est magnifique avec, il te va a ravir. Je dois te laisser, apparemment Reege n’a pas encore fini, sourit-elle, je crois que je vais allez le chercher, a moins que tu ne veuille m’accompagner?

Tout deux prirent le chemin de l’immense maison alors qu’il virent que tout le monde les cherchaient.

– Ou étiez vous cachez? demanda Miya.
– On était près du lac, je donnais son cadeau a Ashton, c’est son anniversaire à lui aussi.
– Macy et moi on se demandait ce que vous faisiez.
– Attend Maxence il n’y avais pas que toi et Saturn, tout le monde se demandais.
– Comme toujours Pandora tu ne manque pas une occasion de te faire remarquer, rigola Chang.
– Si je ne le fait pas personne ne sais que j’existe!!!
– Mais si on t’aime Pandora, répliqua Romain, par contre moi c’est sur si je reste dans mon coin on m’oublie.
– Dit plutôt si tu reste devant ton ordi.
– Tu peu parler Rems

Tout le monde éclata de rire, Saturn qui d’habitude ne disais pas grand chose avais le don de choisir ses répliques avec soin et toujours au bon moment.

– Je vois que tout le monde est de très bonne humeur. Madame Anderson me fait dire qu’il est temps de commencer et vous prie de pardonnez son absence. Un événement inattendu au Zoo requiert son attention.

Cid ne ferait pas de mal à une mouche mais il était d’une tel discrétion que l’on se demandais si il n’avais pas exercer un quelconque métier du genre espionnage. Toujours très fidèle à ses habitudes, a peine avait-on la tête tourner que Cid avait déjà disparue.

– J’arriverais jamais à m’habituer à Cid, répliqua Rems.
– Comme tu le dit, c’est une question d’habitude.
– Il était tant que tu revienne Reege. On commençais a s’ennuyer.
– Je suis navré les amis mais à présent je vous propose de vous amusez et d’en profitez. Que le fête commence!!!

Pandora demanda fortement à Reege si il pouvait ouvrir les cadeaux, elle insistait, elle voulais voir sa réaction. Le jeune homme bien que agacer mais également amuser par ces incessantes demandes obtempéra et s’exécuta. Il reçu de la part de Rems, Chang, Romain et Pandora, un équipement de randonnée. Sac a dos contenant : boussole, gourde, différentes cartes, compas, etc etc… Macy ayant un père armurier offrit a Reege un magnifique Katana. A présent il restait le cadeau de Nana, Reege dénoua le noeud avec délicatesse et sortit de sa boite la chevalière monter d’une pierre tailler en carré. La chevalière était de même composition que les précédents cadeaux que reçuent Rosat et Ashton. Reege insista pour que Nana ouvre ses cadeaux avant qu’il n’ouvre celui de sa mère. Maxence, Miya et Saturn offrirent un sabre court qui lui fît grandement plaisir, mais sauta de joie en ouvrant le grand paquet qui contenais le petit Husky. Elle le prît dans ses bras et le posa sur ses genoux puis ouvrît le cadeau de son oncle: des boucles d’oreille avec pierre taillée en triangle. Ce qu’elle trouvait étrange c’était le fait que tout soit de la même composition. Elle accrocha une boucle à son oreille puis demanda a Chang si il était possible de faire de même avec le petit. Chang revins quelque temps après avec le Husky et Nana l’appela Enzo. Il ne restait maintenant que le cadeau de Mu. Reege ouvrît le paquet et y découvrît un livre quelques peu étrange. Pas d’auteur, pas de date, les pages étant blanche, il se demanda ce que ceci pouvait signifier. Il observa la couverture…rien. Il était comme nu. Un livre dont on pouvait en faire un journal intime, un livre ou l’on pouvait faire son récit, ou l’on pouvais écrire son histoire, ses souvenirs…

Nouvelle-Zélande – 2007 Novembre 07

Il était 9h30 et l’on était un samedi. Ce que Nana détestait le plus c’était se lever tôt le week end mais elle pouvais bien faire un effort lorsqu’il y avais un événement. Elle se leva et se dirigea vers la salle de bain d’un pas endormie, s’empara de son peigne et rendit leur beauté à ses long cheveux noir. Choisissant ses plus beau vêtements elle s’habilla avec légèreté : Une jupe noir plissé avec un mini short noir, une chemise noir accompagnée d’une cravate blanche, des chaussettes noir montante et des bottes à talon moyen. Elle descendit à la cuisine et demanda a Rosat, sa servante de lui préparer des oeufs pour le petit déjeuner.

Rosat était une belle et jeune fille mais qui était orpheline tout comme Nana et avait été recueillie par les Neminghway. D’origine allemande, elle possédait de magnifique cheveux doré et de très belle anglaises. Sa peau était d’un teint satiné et elle cuisinais vraiment avec talent. Elle ressemblais a une poupée grandeur nature.

– Tu à vu mon oncle ce matin?
– Oui mademoiselle il est parti très tôt ce matin il devait prendre l’avion pour une réunion à Londres.
– Oh je vois, c’est pas grave…est-ce qu’il t’a laissé un mot?
– Non rien de particulier.
– …
– Toutefois votre oncle Ledger m’a demander de vous dire qu’il aimeriez que vous alliez voir dans son bureau après le petit déjeuner, il dit avoir un souci de connexion sur son ordinateur.
– D’accord…
– Je vous sert le petit déjeuner.

Nana était déçue d’avoir rater son oncle aujourd’hui. D’habitude il prenais le temps de la déposer chez Reege, de leur souhaitez un joyeux anniversaire, et de manger une part du gâteau avant de repartir. Ledger Neminghway était un homme bon, c’est lui qui avais recueilli Nana après la mort de ses parents ainsi que de sa femme. Un terrible accident qui traumatisa Nana très longtemps et une petite fille souriante qui devint très vite déprimé. C’est alors qu’il trouva Rosat, traînant dans la rue a la recherche d’un abri à l’approche de l’hiver. Nana une fois face à Rosat regarda la jeune fille d’un air étrange et dans un silence qui semblais être une éternité, elle sourie. Ledger qui avais eu tant de mal à rendre le sourire à Nana remercia Rosat et l’invita à rester autant de temps qu’elle le désirait. Gêner d’autant d’attention, Rosat qui n’avait rien fait de particulier pour rendre son sourire à cette petite fille, se mit à pleurer.

– Rosat je vais dans le bureau de mon oncle pour régler le problème sur son ordinateur, est-ce que tu dois faire des courses ou est-ce que tu reste ici aujourd’hui?
– Je serais dans les cuisines si vous me chercher, sourit-elle.
– D’accord.

Triste d’avoir rater son oncle Nana s’empressa d’aller dans le bureau afin d’en terminer le plus rapidement possible. Elle s’assit sur le siège et sorti l’ordinateur de sa mise en veille, mis certain paramètres à jour, rétabli la connexion, et en profita pour regarder ses messages. Personnes ne lui avais écrit…

– De toute manière j’ai l’habitude…je sais qu’au moins on me le souhaitera chez Reege…
– Et tu pensais que j’allais oublier, dit une voix sorti de nul part.
– Oncle Ledger? Mais où est tu?
– Ici, sur le téléphone, en visioconférence.

Elle sauta de joie et se trouva bien bête d’avoir penser que son oncle pouvait oublier.

– Oncle Ledger je suis si contente de te voir, pardon d’avoir doutée de toi, rougit-elle.
– Ce n’est rien puis c’est normal d’habitude je reste avec toi.
– C’est pas grave on oublie. Comment c’est Londres?
– Et bien elle ne déroge pas à sa réputation, il pleut toujours autant, rigola-t-il.
– Combien de temps tu dois rester la bas? Demanda-t-elle en espérant le revoir ce soir.
– Je reviens demain matin. Ne t’inquiète pas, je te ramènerais un souvenir.
– Merci oncle Ledger.
– Joyeux anniversaire mon ange, j’ai préparer une petite surprise pour toi d’ailleurs. Regarde dans le tiroir gauche de mon bureau. Tu y trouvera quatre petit paquets. Il y en a un pour Reege, un pour Rosat, un pour Ashton et un pour toi.
– Pour Reege, Rosat et moi je comprend, mais pour Ashton?
– Et bien tu sais que tout comme Reege, Ashton n’a pas connu ses parents. Je me suis dit que comme tout le monde il avais droit à un petit cadeau. Rend moi ce petit service s’il te plaît, pourrait tu lui donner?
– Bien sûr, avec plaisir même. Je lui mettrais.
– Tu est adorable. Maintenant je dois te laisser j’ai encore beaucoup à faire.
– Très bien, je te laisse.
– N’oublie pas de souhaiter un joyeux anniversaire à Rosat, Reege, et de faire un gros câlin àAshton pour moi.
– Aucun problème. Je t’adore, byou, bye bye.
– Bisous mon ange.

Elle se précipita aux cuisines et chercha Rosat dans tout les sens. Rosat préparais tranquillement la repas du midi quand elle vit la déboulé a toute vitesse.

– Rosat tu est la, dit-elle toute essoufflée.
– Mademoiselle que vous arrive-t-il?
– J’ai quelque chose pour toi de la part de mon oncle.
– Pour moi? Il doit y avoir une erreur.
– Non non pas du tout. Cela fait longtemps que tu est arriver dans la famille et il est vrai que l’on avais jamais penser à te souhaiter un anniversaire.
– Avoir été recueillie par votre oncle est déjà le plus beau des cadeaux.
– Non non c’est pas assez, avec mon oncle j’ai eu l’idée de te le souhaiter le même jour que Reege et moi, parce que comme tu ne te souvenais pas du jour où tu est née, nous avions pensés que tu ne voulais rien. Hors je me suis dit que sa pouvais te faire plaisir alors mon oncle t’a acheté un cadeau.
– Pour moi?
– Oui bien sûr. Le voilà, dit-elle avec enthousiasme.

Le paquet était noué avec un ruban mauve, et à travers le papier translucide aux reflets arc-en-ciel, on pouvait presque distinguer ce qu’il y avait dedans.

– Ouvre le!!!

Rosat ouvrit le paquet avec délicatesse et ne pu retenir des larmes de joies. Il contenais une magnifique chaîne en or blanc monté d’un pendentif taillé en étoile dans une pierre étrangement faite de cristal et de jade, mais malgré cela rien ne pouvais ternir sa beauté.

– Allez sèche tes larmes, sourit-elle. Ne bouge pas je te l’accroche.

En soulevant les cheveux doré de Rosat, elle sentit la douceur qu’ils avaient et se souvenait à quel point Rosat avait du souffrir dans son enfance.

– Il te va à merveille. Il accentue la couleur de tes yeux verts. C’est vraiment magnifique.
– Je suis sur qu’il vous irez très bien a vous aussi.
– Il n’est pas pour moi, rigola-t-elle. Et puis je n’ai qu’un oeil vert sur les deux.

Par manque de pigmentation, Nana avait un oeil vert et un oeil marron. Lorsqu’elle était petite, beaucoup l’avais rejeté à cause de cela, elle était différente. Mais à présent c’était une de ses fierté et elle ne le cachais pas.

– Va te préparer maintenant, je t’emmène avec moi, sourit-elle.

Rosat recommença à pleurer de plus belle. C’était beaucoup en une journée, elle qui n’avait pas l’habitude.

– Et aucun refus, s’il le faut je t’emmène de force.
– Je cours me changée!!! Rien ne me fait autant plaisir que de vous accompagnée.
– Je suis flattée. Oh et encore une dernière chose Rosat…fait moi plaisir, ne m’appelle pas mademoiselle aujourd’hui, appel moi Nana.
– Oui Nana, fit-elle avec le plus grand de ses sourires.

Nana était emplit de joie et ne pensais plus qu’a s’amuser maintenant. Elle se promit de faire son possible pour que Rosat passe la plus belle de ses journées, de ne plus douter de son oncle et se jura de préparer le repas de demain midi pour se faire pardonner. Seulement elle ne savait pas qu’il n’y aurais aucun lendemain…

Quoi de mieux qu’une petite Pause Inutile pour se détendre entre deux cours de maths ou après une vilaine réunion avec le patron ?

Présentation

Les Pauses Inutiles est le nom d’un ensemble de mono mp3 réalisé entièrement par Shadwk. C’est lui qui crit, pleure, chante, se colle des baffes, enregistre le bruit de sa voiture ou de la porte de sa salle de bain, s’habille en… Bref ! Suivez les délires d’un créateur qui prend des choses de la vie courante, les retourne et ça donne… Les Pauses Inutiles !

Et François Pérusse dans tout ça ?

La ressemblance frappante avec Les deux minutes du peuple de François Pérusse est frappante et peut amener à penser que Shadwk se serait permis de plagier allègrement ce symbole de la sagasphère… Car après tout pourquoi se priver ? Or il n’en est rien de tout cela !

En effet l’auteur s’inspire effectivement du concept des sketchs d’une durée de 3 minutes maximum contenant un maximum de gags et calembours dans le seul but de faire rire mais par contre il n’accepte pas qu’on parle de plagiat. Car si certains gags où calembours sont communs aux deux minutes du peuples, il faut savoir que l’auteur ne prend que des idées qui lui sont venues et qu’il n’a pas entendues dans l’oeuvre de François Pérusse donc autant dire que c’est pas chose aisée… De plus on sait de sources (peu fiable) qu’il aurait été possible donc probable que Shadwk dans sa vie réelle soit éventuellement aussi déranger (voir pire !) que les personnages qu’il interprète dans ses pauses totalement inutiles…

Nouvelle-Zélande – 2007 Novembre 07

Il était de coutume chez les Anderson d’organiser une fête à chaque anniversaire. Reege venait d’avoir ses 21 ans. C’était un adolescent calme et intelligent. Il n’aimait pas tout ce remue ménage pour un simple anniversaire mais depuis qu’il avait déménagé, il prenait plaisir à s’amuser. Il n’était pas du tout rancunier, près a pardonner mais pas à oublier. Lors de ses 12 ans il se rappelait que tout ses amis l’avais délaissé, tous c’étaient désister au dernier moment. Certain par la suite prirent la peine de renouer les liens mais d’autres…rien. Ce que ses amis trouvaient de tout à fait honorable était son honnêteté. Il ne cachait pas du tout ce qu’il avait à dire et si besoin était il ne s’en privait pas. Son franc parler n’était pas apprécié de tous et ceux-ci ne voyait qu’en lui qu’une personne prétentieuse.

Reege avait ce défaut qui le rongeait, qui l’empêchait d’avancer et d’aller vers les autres. Ses amis trouvaient cela dommage et s’étaient toujours posé une question « Quel était cette étrange lueur dans ses yeux ? ». Jusqu’ici Reege avais un parcours scolaire excellent mais celui-ci fut troublé lorsqu’il apprit la disparition de son père. Il devenu incontrôlable. Sa mère avait du le retirer des cours car Reege devenait violent. Il n’appréciait pas que les gens disent que son père n’était pas fidèle.

Mu Anderson avait toujours détestée le milieu auquel elle appartenait. Ce milieu riche où chacun se vantais de ses enfants  « Mon fils fait ses études au Etats-Unis et bientôt il obtiendra son diplôme de médecine… ». C’était toujours la même chose, à peine croisait-elle des parents que ceux-ci ne se privaient pas pour se vanter de leurs enfants. Mu adorait s’amuser et sa gentillesse égalait celle de son fils. Reege avait d’ailleurs hérité de la plupart de ses traits. Sa beauté, sa finesse, son intelligence mais seulement les cheveux d’un noir parfait appartenait a son père et Reege avait aussi ses yeux : des yeux de couleur émeraude. Et comme tout les Anderson, Mu et Reege avaient leur franc parler.

Reege se trouvait dans le vaste jardin de la demeure, allongé près du lac. Une main dans l’eau, il restait muet en observant son reflet et seul le bruit de la cascade brisait ce silence. Ashton était un merveilleux tigre blanc dont la fourrure se composait d’un blanc neige étincelant. Ils avaient tous deux pour habitude de faire une sieste près du lac et de regarder le ciel avant de s’endormir. Il vint donc se blottir contre lui tout en l’observant.

– Pas aujourd’hui Ashton. C’est mon anniversaire, fit-il avec un grand sourire. Tu seras de la fête ? Je suis sur que oui et je n’ai pas l’intention de te laisser a part.

Ashton avait été recueillit par Mu lors d’un de ses voyages en Sibérie. Elle l’avait arraché au bras de braconniers qui par la suite furent jugés pour leurs actes criminels. Il n’avait donc pas connut ses parents, et tout comme Reege il sentait a quel point cela était triste. Lorsque Mu revint avec Ashton dans les bras, ces deux êtres sans espoirs qui n’avaient aucun goût à la vie, une lueur vint à s’animer.

– Reege? Reege où est tu  ?
– Ici maman, près du lac avec Ashton.
– Reege, nos invités ne vont plus tarder, j’aimerais que tu aille te préparer.
– Très bien, j’y vais.

Reege se leva et s’exécuta immédiatement accompagné d’Ashton. Certes Mu était d’un milieu riche mais cela ne l’empêchait pas d’être tout le temps en retard. Elle était pourtant très méticuleuse mais le stresse de savoir que l’incident des 12 ans de Reege pouvait se reproduire… Tout devait être parfait.

Dans sa chambre Reege possédait beaucoup d’objets. Il aimait tout particulièrement la music et le magnifique piano à queue en ébène le prouvait. L’astrologie le fascinait et son plafond représentait la galaxie. Il collectionnait également les objets que son père lui avait envoyés auparavant.

– J’ai une étrange sensation aujourd’hui…je…j’ai l’impression que se sera différent…

Il restait une heure avant que ses amis ne viennent. Depuis son arrivé en Nouvelle-Zélande Reege n’arrêtait pas de se demander si il allait pouvoir s’insérer. Les élèves du lycée privé Neminghway faisait tous partie de l’élite. Il lui aurait paru normale de passer inaperçu et que personne ne s’intéresse a lui seulement cet établissement avait quelque chose de particulier. Entraide, solidarité, assiduité et persévérance étaient les mots d’ordres et chaque trimestre avait lieu un examen spéciale. C’était un projet en binôme qui consistait à tester la communication des élèves envers les gens. Lors de son premier jour de cours il était assis au fond de la classe sans personne. Le fait d’arriver dans un nouveau pays était déjà bien difficile, mais le fait de reprendre en première l’était encore plus. Si le lycée avait cette réputation ce n’était pas pour rien car dès que la sonnerie retenti pour annoncer la récréation du matin, tous vinrent le voir.

– Bonjour comment vas-tu ? Moi c’est Pandora, dit-elle avec un grand sourire. Bienvenu en Terminal STG. Alors d’où tu viens ?
– Arrête de le harceler de question tu va lui faire peur, répliqua un adolescent à la silhouette fine. Fait pas attention, elle adore parler, rigola-t-il. Je me présente, Maxence.
– Et comme toujours tu veux te faire remarquer.
– Chut !!! Tais-toi Nana, il va croire que je n’ai pas d’ami.
– Hello, me voici Nana, enchantée. Je te présente le reste de la classe ? Tu connais déjà Pandora notre pie bavarde.
– Je sais tout ce qui se raconte dans ce lycée si tu à une question n’hésite pas.
– Tu connais également Maxence notre champion du volley-ball. Ensuite tu à Romain notre geek attitré, rigola-t-elle.
– Pourquoi pas No-life pendant que tu y es ?
– Chang notre ami des bêtes.
– Salut !
– Saturn, toujours prête à rendre service.
– Bonjour, esquissa-t-elle timidement.
– Miya notre ado déjantée.
– Enchantée.
– Macy notre petite prodige et Rems fan de résine.
– Je suis également un gamer, ajouta-t-il.
– Bon beh maintenant que les présentations sont faites, dit-nous en un peu plu sur toi, demanda Miya.

C’est a partir de la que Reege découvrit qu’il y avait encore des gens capables de s’amuser, de faire un pas vers les autres. Il apprit également que l’amitié n’était pas si mal en fin de compte…

Cid était le précepteur de Reege et le majordome de la demeure. Il lui apprit tout son savoir faire ainsi que ses larges connaissances, il était avant tout un confident et comme un deuxième père pour Reege. Il connaissait madame Anderson avant même son mariage et était au service de celle-ci bien avant la naissance de Reege. Son travail lui plaisait et pour rien au monde il ne pouvait s’en passer.

– Madame vos invités sont arrivés. Dois-je les mener au salon ?
– Non Cid. Fait les s’installer dans la salle de bal, ils y prendront leur aises.
– Très bien madame, comme il vous plaira.

Il se remit en marche après une légère courbette et referma les portes derrière Mu. Les 21 ans de Reege lui fit penser à quel point il avait grandi, mais aussi qu’il allait bientôt se débrouiller seul…

– Cid s’il-te-plaît ? Interpella Reege. Tu veux bien m’aider à faire mon nœud de cravate ?

Ce qui amusait Cid c’était le fait de pouvoir taquiner Reege. Il était facilement gêné et devenais rouge très rapidement.

– Vous devriez savoir le faire depuis le temps, souri-t-il.
– On ne se moque pas Cid. Est-ce que mes amis sont déjà la ?
– Oui monsieur, certains de vos amis sont déjà présent.
– Je dois me dépêcher, maman m’accompagne ?
– Elle vous rejoint dès qu’elle à terminée les derniers préparatifs.

L’idée de faire la fête avec ses amis rendait Reege fou de joie. Il y avait encore 6 ans, il ne s’imaginait pas du tout devenir ce qu’il était à présent. Regard glaciale ne parlant à personne, il était maintenant devenu ouvert d’esprit, réfléchi et il avait mûri. Reege le sentais en lui-même et chaque fois qu’on lui posait « cette question », il répondait toujours de la même manière avec le plus grand des sourires possible : «J’ai arrêté les cours pendant 2 ans car avec la disparition de mon père j’étais devenu complètement instable. » Et comme toujours, ceux qui avaient posé cette question, ceux qui ignoraient, tout d’un coup se turent et fixaient cet adolescent avec le plus admiratif des regards possible. Oui les gens ne savaient pas car Reege avait repris loin de son pays, ses études avaient changés, ses amis aussi, et…cette lueur que tous ignoraient, tous allaient comprendre…

Introduction

Égypte – 1993

Il était midi, le soleil était très haut dans le ciel et le professeur Arméo Anderson se demandait pourquoi il faisait aussi chaud dans ce coin de la terre. Les recherches avançaient, ils avaient déjà atteint la 2nd salle d’un tombeau, mais à qui appartenait-elle? Il y a longtemps Arméo n’avait pas pensé une seule seconde à trouver une pyramide sous le sable. Elle était étrangement colorée d’un rouge sang voir presque noir. Cela faisait plus de 7 ans déjà que leurs persévérances portaient ses fruits. L’équipe avait découvert toutes sortes d’objets; des objets de valeur tels des bijoux et d’autres objets de valeurs moindre comme des vases, ou encore des objets dont l’utilisation en interrogeais plus d’un…des fioles, des tubes à essais ou encore des béchers. Comment à l’époque des pharaons pouvaient-ils existé de telles choses ?

– Professeur! Interpella Vince, venez voir! Nous avons atteint la dernière salle, je pense que nous y sommes!

Cette nouvelle découverte fit sortir le professeur de ses pensées mais d’autres vinrent à son esprit. Allait-il enfin rentré, voir sa famille, son fils…

– Qu’avez vous trouvés? demanda-t-il.
– Et bien contrairement à ce que nous pensions, cette salle n’est que la préface du tombeau lui même. La porte n’a pas été difficile d’accès mais celle du tombeau demande plus de réflexion…Une sorte de Sphère composée de cristaux différent et d’origines inconnue est sauvegardée par trois chimères gravées. Nous avons préférez vous prévenir avant de prendre une quelconque initiative.

Avant même de réfléchir Arméo posa sa main sur la Sphère comme a ses habitudes de vouloir s’imprégner des objets. La Sphère brilla d’une intense lumière et les chimères s’écartant, la porte glissa sur le coter afin de laisser s’apparaître l’ultime salle.

Ils y découvrirent une sorte de laboratoire qui semblait abriter d’étranges cristaux, des végétaux alimentés par un bassin dont l’eau laissaient à désirer, et une tonne de livres dont les reliures étaient absentes d’auteur est de titres. Chacun fouilla un recoin du tombeau dont le cercueil se trouvais au milieu de la salle, et c’est le professeur qui en eu la charge de l’inspecter. Le laboratoire sentais le moisie et il était d’une humidité dégradante. Arméo savait que le cercueil de pierre ne pouvait renfermer qu’un cadavre dont la laideur serait repoussante et traduirais à merveille l’ambiance de cette salle. Vince ne pu s’empêcher de faire une farce au professeur qui était étrangement songeur. Celui ci se mit à crier lorsque la tombe fut ouverte ce qui fit sursauter toute l’équipe. Cependant le fou rire général de l’équipe avait apaisé cette lourde ambiance de calfeutrement.

– Nous avons découvert une pyramide d’une étrange couleur, d’une technologie inconnue, des objets qui ne devraient même pas exister…vous rendez-vous comptent de la chance que nous avons?

Des hurlements de joie vinrent accompagner les dires du professeur. Tous savaient qu’ils allaient enfin pouvoir rentrés chez eux. Après plus de 7 ans d’absences, Arméo avait le sentiment qu’il allait rejoindre sa famille, c’était un soulagement. Un curieux livre attirant soudainement son attention, se trouvait sur le coter du cadavre. Il s’en approcha avant de l’extirper et y découvris la même sculpture que sur la porte du labo qui cette fois ci semblais sceller le livre…

– Et la qu’est-ce qu’il va se passé si je pose ma main? pensa-t-il tout bas.

Il était loin de savoir que cette fois tout ne se passerai pas aussi bien qu’avec la porte. Certes les gravures étaient les mêmes…mais les chimères ne protégeaient pas la même chose…